Comment ouvrir un blog lorsque l’on n’est pas accoutumé à cette forme d’expression? Pourquoi ne pas commencer au « cœur des choses »?
Alors va pour le cœur des choses, avec l’évocation d’une lecture en cours, celle de Kafka sur le rivage de Haruki Murakami.
Je suis ainsi la fugue de cet adolescent au prénom si connoté, et il me semble qu’à chacun de ses gestes, à chacune de ses pensées, Kafka, c’est moi. Vivrais-je par procuration cette quête dont rétrospectivement j’aurais aimé qu’elle fût la mienne? En tout cas il me plaît, ce gamin, et le « je » de Murakami ouvre le jeu des identifications et autres identités…
Mais ce roman nous plonge aussi dans un Japon en guerre, avec la mystérieuse histoire de ces enfants qui s’évanouissent dans une clairière… Nakata, l’une des victimes de cet événement, amnésique ami des chats et maintenant un homme âgé, décide lui aussi de se mettre en route.
Ma lecture en est à ce point, baignée de poésie et éclaboussée de sang, et la réalité dispute au rêve l’image d’un Japon si paradoxal et pourtant si homogène...
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