Sur Madame Bovary
Je relis Madame Bovary.
Lorsque Flaubert flingue à bout portant et tout à la fois les "bien-pensants" de l'époque, tenants d'une modernité scientiste et anticléricale ou défenseurs d'un conservatisme rural. Sur ce terreau contrasté, mais finalement et objectivement favorable à un ordre social aussi rigoureux qu'hypocrite, évoluent requins et escrocs prompts à se repaître d'une âme empêtrée dans ses rêves et son romantisme suicidaire.
Flaubert, c'est à la fois la poésie des formules, la précision de la plume, le second degré qui en appelle à l'intelligence du lecteur plutôt que l'ironie un peu démonstrative et grinçante d'un Voltaire. C'est la mise en œuvre d'une écriture subversive, qui dresse un portrait hyperréaliste du monde pour en mieux dénoncer le pragmatisme et le matérialisme naissant.
Flaubert, c'est la mort de l’idéalisme romantique, il est vrai carrément nunuche et mâtiné de bêtise, le regard jeté sur la prédation des âmes trop naïves.
Lorsque Flaubert flingue à bout portant et tout à la fois les "bien-pensants" de l'époque, tenants d'une modernité scientiste et anticléricale ou défenseurs d'un conservatisme rural. Sur ce terreau contrasté, mais finalement et objectivement favorable à un ordre social aussi rigoureux qu'hypocrite, évoluent requins et escrocs prompts à se repaître d'une âme empêtrée dans ses rêves et son romantisme suicidaire.
Flaubert, c'est à la fois la poésie des formules, la précision de la plume, le second degré qui en appelle à l'intelligence du lecteur plutôt que l'ironie un peu démonstrative et grinçante d'un Voltaire. C'est la mise en œuvre d'une écriture subversive, qui dresse un portrait hyperréaliste du monde pour en mieux dénoncer le pragmatisme et le matérialisme naissant.
Flaubert, c'est la mort de l’idéalisme romantique, il est vrai carrément nunuche et mâtiné de bêtise, le regard jeté sur la prédation des âmes trop naïves.